A la rencontre de Florence et Alain Burgos

En novembre 2018, nous avons fait la connaissance de Florence et Alain Burgos; un couple de sympathiques trentenaires éleveur de vaches de race Aubrac en agriculture biologique situés à Saint Laurent d'Aigouze (Gard).

Parents de deux jeunes enfants et à la tête d'un cheptel d'une cinquantaine de bêtes réparties entre le Gard et le Tarn, Florence et Alain ne comptent pas leurs heures.

Florence à l'origine éducatrice spécialisée, a mis sa carrière entre parenthèses pour apporter son soutien à son mari dans cette grande aventure et être auprès de sa famille. Elle garde toutefois une activité à temps partiel, au sein de la crèche de leur village.
Alain ancien gardian, a crée cette exploitation de toutes pièces, il y a six ans. D'un naturel taiseux, Alain est un véritable passionné qui fourmille de projets. Le prix des terrains, ou encore le manque d'eau dans leur secteur à poussé Alain à développer son activité dans le Tarn; où les conditions d'élevage sont plus favorables.

Cette extension de leur exploitation, n'est pas sans conséquences sur leur quotidien. En effet Alain, passe en moyenne cinq jours par semaine dans le Tarn; Florence s'occupant de l'exploitation de Saint laurent d'aigouze.
Bien entouré, le couple Burgos peut compter sur le soutien de leurs parents respectifs qui se font une joie de leur apporter leur aide.

Florence et Alain, ont fait le choix de la race Aubrac car ces vaches sont de typicité rustique, elles s'adaptent à une palette de climats; ce qui est intéressant quand certains étés la température avoisine les 40°C à l'ombre en Camargue et que leurs vaches vivent à l'extérieur toute l'année. Ils possèdent également une Montbéliarde, dont le lait permet d'alimenter les jeunes veaux que les mères refusent nourrir.
En parallèle de leur élevage d'Aubrac, ils élèvent des chevaux camarguais.


Pour nourrir leurs bêtes nos éleveurs, cultivent de la luzerne ou encore du foin sur leur exploitation. Soucieux du bien être de leurs animaux et de leur alimentation, ils maîtrisent ainsi toute la chaîne.

Leurs bêtes sont abattues vers l'âge de 18 mois, avec un poids approximatif de 150 kg.
Sachant que jusqu'à 8 mois on parle de veau et qu'au delà de 2 ans on parle de bœuf ou de vache, la viande que le couple propose "n'est pas totalement blanche ni rouge" comme le  dit si bien Florence.


Les Burgos abattent en moyenne une bête par mois. Cet abattage est réalisé dans le respect du bien être animal à l'abattoir d'Alès. De retour sur l'exploitation, la viande repose pendant 10 à 15 jours en chambre froide.
Elle est ensuite débitée par un boucher, dans le local de découpe.
Florence quant à elle, conditionne la viande sous vide (qui permet la préservation des qualités nutritionnelles et organoleptiques de la viande), puis étiquette les poches (type de morceaux, date d'abattage, DLC...). Elle prépare par la suite les colis de viande qui seront distribués en vente directe à leurs clients.

Pour en savoir un peu plus sur l'élevage Burgos, il suffit de consulter sa page Facebook :
 fr-fr.facebook.com/pages/category/Farm/Elevage-Burgos-vaches-de-race-Aubrac-952190968176157/

De notre côté, nous sommes enchantés de notre rencontre et avons hâte de cuisiner leurs produits; car le local c'est génial!





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